Les contes des fées finissent mal en général


Dans cet amant rien n'estoit à reprendre :
Il estoit beau, vaillant, né d'illustres ayeux,
Et dès long-temps, pour en faire son gendre,
Sur luy le prince avoit jetté les yeux.
Ainsi donc avec joye il apprit la nouvelle
De l'ardeur tendre et mutuelle
Dont brîloient ces jeunes amans;
Mais il luy prit une bizare envie
De leur faire acheter par de cruels tourmens
Le plus grand bonheur de leur vie.

C.Perrault_Grisélidis