Abandon à ce qui vit. De cette vue naturelle j'attends, j'espère le miracle, l'apparition ; de ce demi-aveuglement - mais, de mes yeux à cru, je vois tout, l'orbe du monde, depuis mes tempes jusqu'à mes chevilles -, j'espère une révélation, une conversion, une transfiguration de mon être que la vue corrigée, où, devant moi, la société se réorganise et me reprend, ses réseaux confondus avec mes neurones, m'interdit.