La lumière de face, en plein visage et des couleurs à l’infini ; autant de signes de notre rencontre illuminant la forêt obscure. Nous sommes amoureux et les signes parmi nous le sont pour le meilleur. Don de l’infini à notre encontre. Les hasards se dressent devant nous. Nous les attrapons à la volée comme les promesses radieuses d’un autre présent. Nous trouvons notre place et ne manquons plus de rien, jamais. Le vide s’épuise. A sa place le monde entier frappe à notre porte selon un principe de délicatesse qui nous comble de ravissement. Je sais que c’était déjà là, inscrit dans le temps. Manquait l’étrange hasard pour confirmer le monde dans sa présence divine. C’est cette volupté là qui nous manque l’essentiel du temps ; une sorte de révolution du langage et des émotions, une traversée du miroir vers l’autre, sans jamais abandonner le seul nombre qui vaille la peine d’être vécu : le deux de l’amour.