
Mais pourquoi ai-je aimé à ce point sortir? Ou, plus étonnament, pourquoi aimai-je autant sortir que me retrouver en pleine campagne? Je n'ai jamais compris les propos aigres des sages retirés loin des villes et des fêtes, non plus que ceux des citadins qui déclarent haïr la campagne. Encore une fois - il me semble parfois, et comme par effet d'innocence et de fatalité, n'avoir connu que ce genre d'impression - encore une fois j'ai le sentiment de n'être pas impliqué dans ces oppositions.
F.Berthet_Journal de Trêve